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Réforme de la Santé au Maroc : Le Secteur Privé, un Acteur Essentiel et Non un Simple Complément, selon le Pr. Samlali

2025-05-31
Réforme de la Santé au Maroc : Le Secteur Privé, un Acteur Essentiel et Non un Simple Complément, selon le Pr. Samlali
Le Matin

Réforme de la Santé au Maroc : Le Pr. Samlali plaide pour une intégration du secteur privé

La réforme du système de santé marocain est au cœur des débats. Alors que des ajustements sont envisagés, le Pr. Redouane Samlali, PDG d'Oncorad Group et président de l'Association nationale des cliniques privées du Maroc, insiste sur un point crucial : le secteur privé ne doit pas être considéré comme un simple complément, mais comme un acteur essentiel de la couverture sanitaire nationale.

Dans une interview exclusive, le Pr. Samlali expose les atouts du secteur privé, souvent méconnus ou sous-estimés. Il souligne sa capacité à répondre rapidement aux besoins de la population, à offrir des services de qualité et à innover en matière de technologies médicales. Ignorer cette réalité serait, selon lui, une erreur stratégique majeure.

Un secteur privé dynamique et innovant

Le secteur privé de la santé au Maroc a connu une croissance significative ces dernières années. Il regroupe un nombre important de cliniques, de laboratoires d'analyse et d'établissements de radiologie, offrant ainsi une large gamme de services médicaux. Cette diversité permet de répondre aux besoins spécifiques de chaque patient, en proposant des soins personnalisés et adaptés.

"Nous disposons d'une expertise pointue dans certains domaines, tels que l'oncologie, la cardiologie ou la chirurgie, et nous sommes en mesure d'acquérir des équipements de pointe pour améliorer la qualité des soins", explique le Pr. Samlali. "Le secteur privé est également un moteur d'innovation, en proposant de nouvelles technologies et de nouveaux traitements."

Une collaboration public-privé pour une meilleure couverture

Le Pr. Samlali est un fervent défenseur d'une collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé. Il estime qu'une approche intégrée est la clé pour améliorer la couverture sanitaire de la population marocaine. "Il ne s'agit pas de s'opposer, mais de travailler ensemble pour renforcer le système de santé dans son ensemble", affirme-t-il.

Il propose notamment un renforcement des partenariats public-privé, permettant aux cliniques privées de participer à la prise en charge des patients bénéficiaires de l'assurance maladie obligatoire (AMO). Cela permettrait de décharger les hôpitaux publics, souvent saturés, et d'améliorer l'accès aux soins pour tous.

Les défis à relever

Malgré ses atouts, le secteur privé de la santé au Maroc est confronté à des défis importants. Le manque de régulation, la concurrence déloyale et les contraintes financières sont autant de facteurs qui peuvent freiner son développement.

Le Pr. Samlali appelle à une meilleure régulation du secteur, afin de garantir la qualité des soins et de lutter contre les pratiques abusives. Il souligne également la nécessité de faciliter l'accès au financement pour les établissements privés, afin de leur permettre d'investir dans de nouvelles technologies et de développer leurs activités.

Conclusion : Un avenir prometteur pour la santé au Maroc

La réforme du système de santé marocain représente une opportunité unique de moderniser le secteur et d'améliorer la qualité des soins pour tous. En reconnaissant le rôle essentiel du secteur privé et en favorisant une collaboration étroite entre les acteurs publics et privés, le Maroc peut construire un système de santé plus performant, plus accessible et plus équitable.

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