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Scandale en Belgique : La Ministre de la Santé veut-elle bannir les écrans pour les tout-petits ?

2025-06-15
Scandale en Belgique : La Ministre de la Santé veut-elle bannir les écrans pour les tout-petits ?
Le Parisien

Catherine Vautrin, la Ministre de la Santé belge, provoque un débat intense en proposant une interdiction des écrans pour les enfants de moins de trois ans. Cette mesure radicale, comparée par la Ministre à l'interdiction de la fessée, suscite à la fois l'enthousiasme des experts en développement infantile et l'inquiétude des parents. Décryptage de cette proposition controversée et de ses potentielles conséquences.
Un rempart contre les effets néfastes des écrans
La proposition de Catherine Vautrin s'inscrit dans une prise de conscience croissante des effets potentiellement négatifs des écrans sur le développement des jeunes enfants. De nombreuses études scientifiques mettent en évidence des liens entre l'exposition précoce aux écrans et des problèmes de sommeil, de langage, d'attention, voire de comportement. La Ministre s'appuie sur ces données pour justifier sa démarche, soulignant que le cerveau des enfants de moins de trois ans est particulièrement vulnérable aux stimulations excessives et aux contenus inappropriés.
« Il est essentiel de protéger nos tout-petits des dangers liés aux écrans », a affirmé Catherine Vautrin dans une interview au JDD. « Nous devons leur offrir un environnement stimulant et sécurisant, favorisant le développement de leurs compétences et de leurs relations sociales. »
Un parallèle audacieux avec l'interdiction de la fessée
La comparaison avec l'interdiction de la fessée, qui a marqué un tournant dans les pratiques éducatives, est loin de laisser les parents indifférents. Si certains y voient une volonté de protéger les enfants et de promouvoir une éducation positive, d'autres y perçoivent une ingérence excessive de l'État dans la vie familiale.
« Chaque parent est libre de choisir ce qu'il juge bon pour ses enfants », réagit Sophie, maman de deux jeunes enfants. « Interdire les écrans, c’est priver les enfants de divertissements et d’opportunités d’apprentissage. »
Les défis de la mise en œuvre
Même si la proposition de Catherine Vautrin est adoptée, sa mise en œuvre se heurtera à de nombreux défis. Comment contrôler l'accès des enfants aux écrans ? Quelles sanctions appliquer aux parents qui ne respectent pas la loi ? Comment accompagner les familles dans cette transition ?
De plus, il est important de noter que les écrans peuvent également avoir des aspects positifs, notamment pour l'apprentissage et la créativité. L'objectif ne devrait donc pas être une interdiction pure et simple, mais plutôt une utilisation modérée et encadrée, en privilégiant les contenus éducatifs et interactifs.
Un débat national nécessaire
La proposition de Catherine Vautrin a ouvert un débat national crucial sur le rôle des écrans dans la vie des enfants. Il est essentiel que tous les acteurs concernés – parents, éducateurs, chercheurs, pouvoirs publics – s'impliquent dans cette réflexion afin de trouver des solutions équilibrées et adaptées aux besoins de chaque enfant. L’enjeu est de taille : il s’agit de garantir le bien-être et le développement optimal des générations futures.
En résumé :

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